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Affichage des articles du décembre, 2009

Vases communiquants...

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Le mouvement des nous au long des tout

Heurter les figures du temps à l'angle des secondes. Je devine aux instants de toi une grammaire où aimer n'est qu'imparfait. J'explore les nuits et leurs soleils dans les draps des ciels et les marines de mes sanglots. Plaise en T l'instant. La spiritualité niche dans les silences où mes nuits rédigent des pages d'absolue écriture. J'ai le lien sans le lit où le coucher pour qu'il trace et relate entre les rives, d'un bord à l'autre, le mouvement des nous au long des tout. REvient le temps de cette communauté d'âme aux portes des vies. Gravée, la douceur qui ment aux yeux de nos vérités de coeur.

Kandinsky: Black Lines

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Serrer les lacs

La lame de lumière qui s'est aiguisée le long de mes nerfs a frotté leurs filaments. Certains se sont effilochés. La colère palpitait dans mes inflections. Chaque virage de phrase est anguleux et cassant. J'entendais comment les esprits dans les branches se retenaient giflant mon coeur au passage de recommandations et jugements mal fagottés. Je savais les difficiles positions et si mon corps avait été plutôt que mon coeur, les égratignures n'auraient rien rogné. Mais là. Mais là. J'ai serré si fort les lacs que mes larmes ne coulent plus. Mais j'ai l'âme labourée d'incohérences et de culpabilisations. Là on ne dit pas: je suis blessant mais tu es suceptible. On dit "qu'est-ce que...!", on dit "... tellement...", on dit "je sais pas si..., mais...", on dit "t'es trop...". Et l'on s'étonne. De ce tu qui finit par se taire à ras de terre, tête et coeur baissés, ras-baissés.

Voluptueux rouleaux

Il fond à gros bouillons. Et le plomb, leste, ne glisse pas. J'heurte mes yeux à les laver de tant d'émotions mâchées et rendues. Sans cesse la goutte au creux et les traits du sommeil qui tirent sur les paupières. Fermer boutique, que le coeur ne marchande plus. Vendue je sers les pupilles pour y comprimer le noir mou de n'être pas vu. Quand un fil est tiré, la maille se défait. Lâche, elle se casse et s'écrase au pied des jours. Au seuil du resenti, il y a les masses de ces tristesses et de déceptions qui se jettent comme aux rives de mon âme où l'amour n'est pas une flamme mais un sable si bleu qu'il glisse sous les grains de peau. Le pied posé puisque la jambe ne pousse pas plus loin. Je plisse ma démarche à la neige fondue de nos rires givrés. Encore un flot de larmes que l'enduit du sentiment endiguera à la surface de l'oeil et du coeur. Les voluptueux rouleaux détonnent. Juste la houle à la courbe de la nuqueoù la gerbe de mes vertiges jaillit

Les yeux plissés des façades et des rêves

Le blanc tranche les tuiles en lignes d'écriture. Où le soleil rêve en orange. Les façades plissent les yeux. Les restes de la nuit accrochés aux paupières, piètres lambeaux de rêves qui portent mal leur nom. Ruban de blanc pour garnir de froid les cadeaux. Partout le grincement du vert tombeau et sa bouche rouge et bruyante. Un Noël de plus qu'il faudrait rayer vite, pour que ces sillons chantent. Clochettes de voix aimées, manque l'orchestre des bras d'enfants.

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Courber les couleurs

Courber les couleurs pour que plient les pluies. Qu'enlacées en gerbes de lumière, elles explosent les sommeils pour quy croient les grains de vie. Les images les retiennent et les distribuent. Des buées de sons bruitent le lien de l'une à l'autre. Et sur la baie des joies, le clapotis de vagues intentions et les éclats des rires sur les rochers.

Air imaginé

Un nuage pour un pas. Un trait pour une tige. Et les bruits se closent. Les plumes doucement se gorgent d'esprit. Les visages du temps ont le velouté de la douce heure. Sous les frissons s'écrivent en braille les noces des cotons et des corps. Grisé, la peau perd son actant. Elle s'étire, s'étale, se gonfle. Elle est froide de n'être plus sillonée.

Au soir de soi

Blesser le temps d'absolus. Tendre les traits, défroisser les visages. Au soir de soi, écouter les étoffes bruisser. Plier un membre et lever les yeux pour que les nuages absorbent les larmes qui ne couleront pas. Tourner la honte, la baisser. Quand la droiture et la trahison s'enlacent, nées de plaies.
Lassée, en T

Y voir un point

Broder du temps. A l'orée d'un pétale, tes yeux voraces et cinglants. Tu gifles des questions. Je plie le miroir et le reflet cède. Je prends l'aiguille d'un mot de trop. Pourquoi la surprise de ce fil d'insanités décousues? Cacher l'être dans la java des lettres. Se faire petite, minuscule. Quand les majuscules piétinnent le beau dans une parade déhanchée. Y voir un point. De crois.

Alle gute Sachen sind drei: toutes les bonnes choses vont par trois

Les airs fondent les lèvres. Les princes feignent les chemins. Et les voix cinglent les silences.